Les commerçants du centre-ville d'Embrun ont eu la bonne idée de conserver les devantures en bois des anciennes boutiques,
ils ont su éviter de construire des vitrines de verre et d'aluminium, derrière les quelles se cachent les belles façades des maisons.
Amusez-vous à observer les façades du XVIIIe et du XIXe siècle, défigurées par les devantures modernes, véritables "verrues" des coeurs de villes !
Mais à Embrun, rien de tout ça. De belles huisseries en bois, peintes ou vernies, des portes qui s'ouvrent en carillonnant, loin des néons et des luminaires violents,
Des enseignes qui se balancent dans le vent,
D'historiques rideaux de fer qui grincent furieusement en annonçant qu'on ouvre... ou qu'on ferme, de grands volets de bois derrière lesquels on se dissimule.
Dans la teverne de Pan, on trouve "tout", tout ce qu'aime la Divinité de la nature. Dire qu'ici on atteint la sagesse et la raison des stoïciens est peut-être un peu fortuit...
Sur cette enseigne délavée par le temps, on devine les tonneaux, la solide table où des clients lèvent leur verre,
L'autre face confirme qu'ici se tenait le café des négociants,
où il est toujours possible de boire un verre aujourd'hui.
Avant de poursuivre la flânerie dans la Rue Clovis Hugues, du nom de ce poète félibre, homme politique engagé et amoureux d'Embrun,
Faire un "détour" dans ce restaurant à la belle marquise...
Une belle journée.
Michèle