Saint-André-de-Rosans (1)
Un village à l'Ouest du département qui étire au soleil, ses maisons, les ruines du Prieuré, collines bleues et vertes prairies...
Ici, on pourrait tourner un film historique sans (presque) rien changer. Rien n'est réellement restauré et pourtant tout est là. Les rues sont boueuses, il y a l'odeur d'étable et de fumier...
Le seul regard est celui d'un chat sur les marches de pierre dans les reflets du soleil pâle, un petit chien aboie et se rue sur moi,
La seule respiration est celle des vaches dans l'étable sombre, quelques lapins échappés du clapier sautent dans le pré voisin.
Les maisons du vieux village ont gardé leurs décorations peintes, le pigeonnier que les pigeons ont abandonné,
La Tour carrée, inscrite au titre des monuments historiques en 1988.
Les ruelles semblent dormir depuis la nuit des temps...
les vieilles maisons de pierre, les portes à linteaux renaissance, à consoles sculptées,
Une place près du Prieuré et de l'église, au charme d'un autre temps...
Joiles portes et fenêtres étroites et fleuries...
La porte Eyguière ou porte de l'eau (eygues signifie eau), du XIVe siècle,
La maison du seigneur Manent. Le sieur Manent était un seigneur laïc, car il existait deux co-seigneurs à Saint-André-de-Rosans, un religieux, le prieur, et un laïc.
Sur le mur de sa maison, est apposé son blason, depuis 1664. On devine un lion dressé sur ses pattes postérieures, les pattes avant appuyées sur un rocher, et dont la queue s'étale en panache avec deux étoiles au-dessus...
A l'extérieur des remparts, le "nouveau" village, avec sa Mairie du XIXe siècle,
Qui fut école communale,
avec son horloge et son joil clocheton qui abrite une cloche civile.
Petit patrimoine sur la place, balance sur son aire de pesage et fontaine-lavoir,
Fenêtres
Le Monument aux Morts et... non, ce n'est pas un boulet de canon...
Mais des oeufs de dinosaures !
Il n'ont d'oeufs que leur aspect... ce sont en réalité des boules de grès, enchassées dans un vaste banc de grès, au milieu du thym et des bruyères et qui offrent aux curieux un spectacle original, dans un cadre quasi lunaire...
Il y a presque 200 km de La Grave à Rosans, les 2 extrémités des Hautes-Alpes. Les paysages, les habitants, les constructions sont si différents. C'est ce qui fait le charme des Hautes-Alpes. On passe de la haute montagne aux paysages provençaux, en restant dans le même département.
A découvrir aussi : les ruines du prieuré de Saint-André-de-Rosans, village du Rosanais, situé à quelques kilomètres de Rosans, à la limite de la Drôme, dans le périmètre des Baronnies provençales, bien que ne faisant pas partie du Parc naturel des Baronnies provençales...