L'église Saint-Véran de... Saint-Véran (Queyras)
Le bourg de Saint-Véran est tout étiré sur la montagne et long de plus d'un kilomètre, plein sud, pour que tous profitent du soleil, essentiellement pour permettre aux céréales stockées dans les "fustes" (du latin fustis : poutre, bois) d'arriver à maturité. Ces maisons à l'architecture particulière possèdent une partie en troncs de mélèze laissant passer l'air dans les étages pour sécher le foin, et dans les balcons pour aérer la récolte de foin et de seigle.

On dit de la commune de Saint-Véran,village du Queyras de 290 habitants, qu'elle est "la plus haute commune où on mange le pain de Dieu" (Lou Plus haouto coumunoutas inte se mangeu lou pan de Diou), phrase inscrite sur le cadran solaire de l'église.
L'église de Saint-Véran fut reconstruite au XVIIe siècle, après les guerres de religion. En forme de temple (son architecte était protestant), elle ne possédait ni abside, ni clocher. Le clocher actuel date de 1838.
Le porche en bois de l'église est soutenu par deux colonnes portées par des lions stylophores, comme à Guillestre, Embrun, Abriès...
Ils font partie des détails architecturaux de la première époque, comme les colonnes et leurs chapiteaux, le bénitier.
Saignant lors de sa retraite, le dragon laissa tomber des gouttes de sang, d'où la présence en France d'autres villages nommés Saint-Véran, ou Saint-Vérand, dans l'Isère, le Rhône et la Saône-et-Loire.
Le cimetière qui entoure l'église est un cimetière catholique, les habitants de confession protestante reposent dans un cimetière du hameau des Raux.
Prochaine visite : l'intérieur de l'église.
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