Gap insolite
Fenêtres
L'histoire de Gap racontée sur ses fresques
La Rue de La Tour du Verger, aux murs entièrement peints...
Sur le pignon d'une maison, le plan de Gap en 1899...
Au n°17 de la Rue de France, se trouvait l'auberge des époux Marchand, où logèrent Napoléon et son Etat Major la nuit du 5 au 6 mars 1815, à son retour de l'île d'Elbe. il laisse aux Haut-Alpins le message suivant :
« Aux habitants des départements des Hautes et Basses Alpes, Citoyens,
J'ai été vivement touché de tous les sentiments que vous m'avez montrés, vos vœux sont exaucés. La cause de la Nation triomphera encore. Vous avez raison de m'appeler votre Père; je ne vis que pour l'honneur et le bonheur de la France. Mon retour dissipe toutes vos inquiétudes ; il garantit la conservation de toutes les propriétés, l'égalité entre toutes les classes et les droits dont vous jouissez depuis vingt-cinq ans, et après lesquels nos pères ont tant soupiré forment aujourd'hui une partie de votre existence.
Dans toutes les circonstances où je pourrai me trouver, je me rappellerai toujours avec un vif intérêt tout ce que j'ai vu en traversant votre pays. »
La fresque, réalisée en 1997, s'inspire d'une gravure représentant le débarquement de Napoléon à Golfe-Juan le 1er mars 1815.
Place Alsace-Lorraine, une peinture de 2014, signée Nicole et Antonino Rubino, représente la Porte Lignole (Porte de Lorraine), aujourd'hui détruite.
La Porte en 1830
Rue Carnot, reproduction d'une affiche d'Achille Mauzan, célèbre affichiste, peintre et sculpteur, né en 1883 à Gap et mort dans sa ville natale en 1952. Il fit partie du mouvement artistique Art-déco.
Sur le mur d'un artisan-boulanger...
Sur la même façade, probablement une ancienne brasserie.
Sous l'escalier du Hall de l'Hôtel de Ville de Gap, Rue du Colonel Roux, une plaque a été scellée à la toute fin du XXe siècle...
On peut y lire : "Ne pas ouvrir avant le 31 décembre 2099"
Les gapençais de l'an 2000 ont écrit des Messages aux Gapençais de l'an 2100 et les ont enfermés sous la plaque.
Elle sera ouverte le 31 décembre 2099, pour le bonheur de leurs petits-enfants et arrières-petits-enfants...
C'est Bruno Cuffini, fondeur d'art, qui a signé cette oeuvre insolite.
A Gap, quand il neige, même les statues se parent d'élégantes toques et étoles de laine blanche...
"La Céres", déesse de la Moisson, près du Conservatoire...
Octobre 2014 : L'élégante Cérés a perdu la tête... Il s'agirait d'un acte de vandalisme... Où court le "moissonneur" de statues ?
photo : Yves Cointe
A l'angle de la Place de la République et de la rue Trébaudon, une sculpture de Michel Zamojski : "l'Infini de la Vie à jamais"
Une plaque vissée au sol donne quelques explications :
sculptée à partir d'un platane centenaire de la Rue de la République
C'est le symbole de la continuité de la Vie
Ce n'est pas seulement un souvenir
Vers l'Infini, "à jamais"
Et la poésie s'écrit sur les façades, Rue jean Eymar ...
Photos : Yves Cointe
"Si j'étais un poisson je serais le plus beau. L'arc en ciel brillerait sur mes écailles, le bleu se reflèterait dans l'eau, le jaune réchaufferait le soleil et le rouge ferait envie au coquelicot."
A l'angle des 2 rues...
Noms des rues en Français et en Occitan Provençal.
Ne nous attardons pas dans la Rue Passe-Vite ! A bientôt...