L'Argentière-La Bessée... Ville rose ? (Pays des Écrins)
C'est un village dont on entend souvent dire : "C'est triste, c'est gris, c'est encaissé, c'est industriel..."
Et si L'Argentière était aussi une "ville rose" ?
Le passé industriel et particulièrement la construction d'une usine à charbon en 1942 qui dégageait des fumées chargées de suie, en avait fait une ville noire. On voit ici la dernière maison de L'Argentière encore noire, qui essaie de se cacher derrière le piolet géant de la Place de la Mairie. Les femmes avaient coutume de dire que lorsqu'elles mettaient du linge à sécher dehors, elles le rentraient non pas quand il était sec, mais "avant qu'il soit noir" !
Et la balade rose commence bien évidemment au kiosque... rose !
Le kiosque rose, centre du village, qui resplendit la roche rose du Montbrison...
Et cache la façade rose de l'hôtel Glaizette.
L'hôtel Glaizette, rose et gris sur cobalt...
Et la Mairie, rose elle aussi...
La voici en cours de restauration, côté droit dans le passé, côté gauche dans l'avenir.
Et son joli balcon fleuri...
La façade de l'hôtel de la Mairie...
Et la terrasse de son bar sympa qui offre régulièrement des spectacles de théâtre et des concerts....
Un peu plus loin, le cinéma... Quel joli nom pour un cinéma !
Et la maison des Compagnons du Devoir
C'est là que le ciel se teinte de gris et donne des couleurs inquiétantes à la roche du Montbrison
Le ciel est de plomb et la roche métallique...
Encore un peu de rose...
Avant ceci.
Nous voici dans la zone industrielle, devenue zone artisanale, après les fermetures de Pechiney et de la Fonderie.
Des perspectives de bâtiments gris,
Des tours métalliques sur roche somptueuse...
Des grues qui déchirent le ciel
De jolis vitraux couleur du Temps...
Et puis le voie verte aménagée pour cyclistes et piétons, qui chemine entre les usines, longe la Durance et rejoint le Plan d'eau et le stade d'eau vive avec son slalom olympique de canoë-Kayak,
Nous irons une autre fois faire du kayak...
c'est la fin de notre "rando industrielle"
Un petit tour par le château Saint-Jean qui abrite le musée de la mine et la bibliothèque,
Sa jolie chapelle...
Les trois tours, la Tour des Hermes en arrière-plan,
Réalisé en 1995 et financé par le comédien Christophe Malavoy. Les armes sont celles de la famille Malavoy : Heaume de chevalier avec épées croisées, fleur de lys et croix de Malte sur le blason central. Les signes représentés dans le disque sont les signes du zodiaque. (source : Michel Lalos)
La devise : "il est doux et respectable de mourir pour la patrie" (n'engage que son auteur...)
Une belle façade dans le quartier de l'église,
Ce cadran solaire de 1698 restauré en 1996, est le plus ancien cadran solaire des Hautes-Alpes ! Et ne dit pas de bêtises...
La chapelle Saint-Jean du XIIe siècle
la fontaine-lavoir dans le château,
et deux autres fontaines...
Les couleurs de l'automne sont déjà là...
Et plus bas, sur la N94, l'ancien relais des postes...
...Et cette vieille maison, toutes les deux au bas de la Rue Saint-Joseph...
Terminons cette visite rapide avec la maison la plus rose de toutes, l'ancienne "maison de tolérance", qui ouvrit malgré le refus du Conseil Municipal en 1924. Il y en eut jusqu'à onze à L'Argentière...
Et ma préférée enfin, la Tour des hermes, symbole du passé industriel de L'Argentière, avec cet ancien "compresseur mobile", qui distribuait l'air comprimé aux machines de la mine d'argent... que nous visiterons bientôt ! Ainsi que le quartier de l'église qui ceint église Saint Apollinaire, le hameau de La Bessée et son Histoire, le mur du Barry et le Pertuis Rostan...
Oui, vraiment L'Argentière-La Bessée est une ville d'une grande "richesse" !
(A suivre, donc...)