Patrimoine naturel insolite
La Roche-de-Rame
Photo : Colette Duc
Dans un jardin, une sculpture ? Non, un nid de guêpes !
Briançonnais, sur un sentier de randonnée
photo : Martine Chicot
Alopecosa cuneata, c'est le nom donné à cette maman araignée souvent rencontrée dans les Hautes-Alpes. Ce jour-là elle avait fait une halte, au soleil sur une pierre, avant de poursuivre sa traversée du sentier, ses petits sur son dos...
Saint-Crépin : les genévriers thurifères
"L'Eléphante"
D'après l’association locale “Méluzine”, “l’éléphante” est l’un des arbres les plus exceptionnels des Hautes-Alpes. Elle est d’ailleurs classée à l’inventaire des arbres remarquables du département.
Elle est à voir avec d'autres genévriers-thurifères, sur les hauteurs de Saint-Crépin : prendre le sentier qui grimpe derrière la Poste à l'entrée du village.
"Thurifère" ou "thuriférère" : porteur d'encens, qualifie certaines espèces botaniques dont la sève ressemble à de l'encens.
"Genévrier-Éléphante arbre-mère de la forêt
A la nuit millénaire ses enfants la poursuivent
Les oiseaux la prolongent
Éternellement
Le tronc martyrisé longuement s'enroule et se tord
Offert et lascif explorant l'espace
Charmé par sa forêt somptueux inquiétant
Il est le gardien de toute vie éphémère et furtive
Des histoires d'herbes et d'eaux souterraines
D'écorces et d'aiguilles de lichens obstinés
De légendes ancestrales..."
La suite à retrouver sur "Ecrins de poésie"
Photo : A.L.
Gabriel, ou l’aurore annonçant la lumière,
Fait place à Madeleine amante et thurifère. —
[Anonyme] Épître d'un trappeur du Texas aux savants de France
Dans son 2ème sens : thurifère ou "flagorneur" "encenseur", "flatteur"...avec son sourire béat...
Queyras : La Demoiselle coiffée
La colonne coiffée. Près du fort médiéval, elle porte victorieuse le bloc noir de rocher, ancien jouet des glaciers, fêtant jour après jour le triomphe de la vie sur l'épopée glaciaire. Michel Blanchet
Lac de La Roche de Rame en hiver
Lac d'Orceyrette- Massif du Mélézin, Briançon-
On ne le voit pas car il est sous la glace et la neige, ce magnifique lac turquoise...en été !
Vallouise en hiver...
...Et on ne voit pas non plus le potager magnifique...en été !
Le lac "vide" de Serre-Ponçon
Au printemps 2012, le lac de Serre-Ponçon, délesté comme chaque année, était presque vide : le niveau avait baissé de 30 M.
On pouvait aller à pied à la chapelle St Michel habituellement posée sur l'eau dans la baie du même nom... en marchant sur une terre craquelée, au milieu de souches, de bois flotté, de coquilles de moules d'eau douce, avec les "traces" de l'eau : strates sur les reliefs et sur les berges, ombres magnifiques projetées par le soleil rasant de printemps, reflets argentés des restes de lac, délimités par les pans de montagnes qui se glissaient dans l'eau, donnant des paysages de fjord nordiques...Et rendant possible la prise de photos pour le moins étranges et insolites...
...Dans les bois
Au beau milieu de la forêt entre Pallon et Fressinières (Pays des Edrins), cette photo pourrait illustrer le livre de Kathleen Meyer (ed: 4camp collection) : "Comment chier dans les bois"...
Les blocs erratiques du Guil - Guillestre-
Le flot puissant de la cascade a poussé les blocs de granit dans le lit du torrent. Des milliers de tonnes de roc ont fini au fond des gorges. La tragédie est accomplie. Plus d'espoir pour eux de retrouver leur falaise adorée. Blocs errant à jamais, étonnés et penauds, tandis que l'énergique cascade prend des airs de mariée fragile...
Le Géant et la Main du Titan -Gorges du Guil- Guillestre-
Il était une fois un géant de pierre surgi du Magma dans la lave, le feu et la fumée. Ses yeux rouges lançaient des éclairs, sa voix de tonnerre faisait trembler la terre jusqu'aux confins du Queyras. Il régnait ici sur toutes choses, et tout un chacun le craignait.
Le temps passa ainsi, dans la fureur et le feu. Un soir la pluie se mit à tomber ; il plut pendant des jours et des jours,
le feu de la terre et la colère du géant s'éteignirent enfin, vaincus.
L'eau monta, monta, inondant toute la vallée. On ne vit bientôt plus les arbres, on ne vit bientôt plus les falaises, de redoutables torrents dévalaient la montagne, chargés de pierres et de troncs d'arbres arrachés sur leur passage.
Le géant à son tour, sentit l'eau l'ensevelir, il leva les bras au ciel dans un dernier sursaut, et périt noyé.
On ne voit plus aujourd'hui que ses deux bras et sa main gauche, émouvants dans leur immobilité de roc usé.
Plus bas la cascade qui plongeait dans le torrent, faisait sa vamp, avec des ondulations de danseuse aux voiles blancs...