Si vous suivez cette flèche, préparez-vous à une belle aventure...
Ce joli hameau tout tranquille qui se cache derrière les cerisiers et les peupliers, se trouve en face de Bramousse, sur l'autre versant.
L'aventure commence par cette route qui fait frissonner, mais il paraît que c'était pire avant son ouverture en 1856 ! 3 km et 32 lacets, à chaque virage il faut manoeuvrer pour franchir les "épingles à cheveux", des éboulis de grosses pierres arrivent jusqu'au bord de la route, mais pour adoucir le tout, cette poaceae qui brode la route de ses épis blancs de soleil...
On est heureux d'arriver enfin dans ce village paisible...
Qui s'est organisé autour de sa fontaine de pierre...
et sa chanson d'eau dans les derniers rayons de soleil.
Ce village est le plus ancien du Queyras. Il est situé sur une voie romaine qui reliait la vallée à la Préfecture des Escoyères, du temps des romains. Escoyères viendrait du latin escublae : chien de garde ou sentinelle ( d'après Mathieu et Serge Antoine : "Guide été/hiver du Queyras")
De très vieilles et belles maisons, des paysages romains, champs, voies, adductions d'eau demeurent émouvants. (id)
Et puis l'église dans le couchant...
... Et son cadran solaire signé Zarbula, daté de 1857, très déclinant du matin, restauré par Rémi Potey en 1996, il est très original car il possède un double cadre, le second étant un agrandissement du premier pour faciliter la lecture de loin. On reconnait les oiseaux exotiques de Zarbula. Le restaurateur a retrouvé le croquis d'un écureuil avec une isncription : "Suzon"
http://michel.lalos.free.fr/cadrans_solaires/queyras/cs_arvieux_coin.html#escoyeres
Cette visite un peu rapide de fin d'après-midi, mérite que j'y retourne... très bientôt !
